« Ca fait au moins la quinzième fois que l’on m’interroge sur les enjeux de l’IA et son utilisation dans mon entreprise », s’insurge Gilles Eparbal, dirigeant de l’entreprise Taka-Touvidé, spécialisée dans la robinetterie haut de gamme. Il a bien sûr, comme presque tous ceux qui participent à des sondages, répondu n’importe quoi pour se débarrasser au plus vite de cette tâche sana intérêt.
Mais c’était encore trop. « J’en avais vraiment marre de ces sondage à la con, j’ai donc demandé à mon équipe informatique de développer une intelligence artificielle de répondre à ma place, c’est toujours n’importe quoi, mais je n’ai plus rien à faire », ajoute le patron. L’IA analyse la question posée et répond ce que le sondeur a envie d’entendre. « C’est pour ça que l’on voit fleurir plein d’enquêtes qui disent que les dirigeants d’entreprises plébiscitent l’IA et que son usage est quasiment généralisé, ce qui est évidemment n’importe quoi…» Gilles Eparbal envisage de commercialiser son IA, mais sa dénomination actuelle (Sondage Dantonc) devra être changée, reconnaît-il.