La connerie et les cons vus par… Samir Bouadi et Sébastien Dourver
La connerie ambiante gagne tous les domaines, puisque de plus en plus de gens s’informent via les réseaux sociaux.
La connerie macronienne se situe quelque part entre le culte du moi généreux et l’ambition désordonnée.
S’il fut une époque bénie où les cons se faisaient bananer par des moins cons qu’eux, nous sommes aujourd’hui dans un monde où un con moyen qui sait programmer un ordinateur peut bananer un aussi con que lui.
Si une entreprise a su capitaliser sur notre connerie, c’est Google.
Voici sans doute le domaine dans lequel le cerveau humain est le plus vulnérable : la santé et le bien-être.
On peut considérer que la connerie, c’est l’inverse de ce qui est rationnel. La connerie serait donc l’échec de la raison.
La connerie est un sujet trop grave pour être confié aux gens sérieux.
La connerie est indépendante du niveau de lucidité de celui qui la porte.
On est toujours un peu moins con quand on prend la décision de demander son avis à quelqu’un qui sait de quoi il parle.
La connerie des autres nous fascine parce qu’elle nous donne l’impression que nous sommes intelligents.
L’homo conus est une nouvelle espèce d’hominidés qui est à la toute fin de son évolution. Sa caractéristique ? Il est persuadé qu’il peut donner son avis sur tout et il croit que ce qu’il pense intéresse les autres.
L’homo conus doute de tout et de tous, sauf de lui-même.
La connerie a horreur du vide.
L’écriture inclusive est le produit marketing exact de notre ère : celle des cons.
Pour ce qui est de la connerie, les femmes et les hommes politiques d’aujourd’hui tiennent le haut du pavé.