Vous pourrez remarquer que quand tu pleures, il y a toujours quelqu’un pour te dire : « Salut, ça va ? » C’est aussi con que de regarder une deuxième fois sa montre, alors qu’on vient de le faire.
Nous sommes équipés d’un radar à connerie : le biais de négativité. C’est une tendance que nous avons à accorder plus de poids, plus d’attention, plus d’intérêt, aux choses négatives que positives.
Pourquoi il y a toujours un con qui appuie comme un malade sur le bouton de l’ascenseur quand il est pressé ?
Quand on lui demande dans un jeu télé si c’est la lune ou le soleil qui tourne autour de la Terre, le con demande l’avis du public.
Quand on perd quelque chose, il y a toujours un con pour te dire : « Il était où la dernière fois que tu l’as vu ? »
Le con, l’anecdote, il en raffole. Il connaît même quelqu’un qui est tombé du 40ème étage et qui n’est pas mort, ils l’ont dit au journal de TF1 sur M6.
A l’issue d’une conférence sur la physique quantique à laquelle il ne comprend rien, le con regardera l’expert dans les yeux et dira : « Ça dépend… »
Le con excelle dans la capacité à croire tout et n’importe quoi, du folklore des complots à l’influence de la Lune sur le comportement, en passant par l’homéopathie qui fonctionne même sur son chien, c’est quand même la preuve !
Le connard vit dans un monde d’incompétences et de fourberie. Les études montrent que les cons sont si peu coopératifs et tellement méfiants qu’ils ratent des opportunités professionnelles.
Plus on vieillit, et plus on a tendance à voir le passé comme positif, ce qui fait dire aux vieux cons : « C’était mieux avant… ».
Le besoin de contrôle entraîne souvent une illusion de contrôle, et le con s’illusionne probablement plus que les autres.
On peut analyser les cons, mais il faut garder à l’esprit que les études sur les cons ne sont, ni plus ni moins, que celles faites sur l’Homme.
Le con jette les dés plus forts pour faire des 6, il choisit ses numéros au loto, il aime marcher dans les crottes de chien, mais évite les échelles. Le con maîtrise : s’il a gagné à la loterie, c’est parce que pendant six nuits, il a rêvé du chiffre 6 et comme 6 x 6 font 42, il a joué le 42 et il a gagné.
Le con utilise le « Je le savais » à des fins stratégiques, notamment pour montrer qu’il est bien plus informé qu’il ne l’est réellement.
Le connard peut coûter très cher à la Société, quand il s’est perdu, soit en mer, soit en montagne après avoir fait du hors-piste à ski.
Le connard a divorcé trois fois car il est tombé sur trois connasses. Il a échoué parce qu’il travaille avec une bande de bras cassés. Il a du mal à comprendre que la chance n’est que l’interprétation que donne le connard aux probabilités.
Un con qui n’a jamais eu de chien t’expliquera comment éduquer ton chien.