L’accroissement du capital connerie entraîne pour les banquiers de l’esprit de juteuses distribution de dividendes alors que la lutte contre la connerie est ingrate et de faible rendement.
Être pris pour un con par un imbécile est agréable mais ne vous rend pas forcément intelligent. Cela peut même vous rendre plus con que nature.
Être pris pour un con ne prouve pas qu’on est intelligent.
La connerie a été longtemps considérée comme le chiendent de l’esprit. On a fini par s’apercevoir qu’il y avait plus d’avantages à la cultiver qu’à tenter de la détruire.
Le con est le seul qui ne puisse pas être pris pour un con puisqu’il l’est déjà.
Non seulement le con est con, mais il est sourd.
Avant de prendre quelqu’un pour un con, demandez-vous s’il n’est pas intelligent.
Le vrai con présente l’avantage de pouvoir être indéfiniment pris pour un con, tandis que celui qu’on a pris indûment pour un con ne sert qu’une seule fois et doit être rejeté après usage.
Le vrai con présente l’avantage de pouvoir être indéfiniment pris pour un con, tandis que celui qu’on a pris indûment pour un con ne sert qu’une seule fois et doit être rejeté après usage.
Le con est pétri de certitudes. Le doute ne l’effleure jamais.
On peut se demander s’il n’y a pas intérêt, plus souvent qu’on ne pense, à passer pour un con aux yeux des imbéciles.
Pour rendre les gens cons, il suffit de leur faire croire qu’ils sont plus intelligents qu’ils ne le pensent.
La connerie absolue n’existe pas car à partir d’un certain degré, le con cesse d’être rentable.
On peut devenir con sans s’en apercevoir.
La connerie présente, par rapport à l’incompétence, l’avantage d’être à la fois universelle et illimitée.
Le con est très demandé en ce moment. Son exploitation rationnelle entraîne de somptueuses retombées économiques.
Si on ne traite pas la connerie avec ménagements, elle cesse d’être rentable.
Il y a un risque certain à prendre les gens pour des cons : celui qu’ils s’en aperçoivent.
Le con, volontiers sentimental, devient aisément rancunier.
Il ne faudrait à aucun prix considérer la connerie comme une donnée immuable. Elle se cultive aussi bien que l’intelligence et peut toujours s’améliorer.
Le con est toujours sur ses gardes, il faut sans cesse le rassurer. Plus il est sûr de lui, plus il faut le ménager.
Quand une connerie ne marche plus, il faut vite en trouver une autre.
Les cons de maintenant ne sont pas plus cons que ceux de jadis, mais ils s’en rendent moins compte.
Il n’y a pas jusqu’ici d’université de la Connerie, mais il n’y a aucune raison de croire que cette absence constitue un handicap par rapport au système éducatif général.
J’ai parfois le sentiment que la connerie est d’essence divine.
Il faut de rendre à l’évidence : plus l’intelligence progresse, plus la connerie se développe.
Il est du con comme du cholestérol : il y a le bon et le mauvais.
Les politiciens les plus intelligents ne sont pas forcément les moins cons.
Le supermarché peut être considéré comme l’un des centres de formation les plus appétents en matière de connerie.
On ne peut raisonnablement prendre quelqu’un pour un con qu’à la condition qu’il le soit vraiment. Ou qu’on ait réussi à le rendre tel. Ce qui n’est pas à la portée du premier imbécile venu.
C’est tout de même dans leur famille que les enfants entendent le plus de conneries.
La connerie, c’est comme le sida. On ne s’en guérit pas en la refilant à quelqu’un d’autre.
Rien ne permet de reconnaître le con à sa seule apparence. Tant qu’on ne l’a pas vu à l’œuvre, il passe inaperçu.
Il y a toujours eu des êtres qui n’ont pas hésité, par intérêt personnel, à mettre toute lucidité les ressources de leur esprit au service de la connerie.
Un con qui doute perd une grande partie de son identité.
Traiter un con de con demeure de toute façon bien plus risqué que de traiter un escroc d’escroc, puisqu’il est impossible d’en fournir la preuve objective.
Le con définitif est celui qui puise sa suffisance dans le réservoir infini de ses insuffisances.
Le con intelligent, s’il n’est pas snob, n’a aucun avenir devant lui.
Il est plus facile de faire croire à un con qu’il est intelligent que de lui faire prendre conscience de sa connerie.
Faute d’instrument de mesure, il est impossible de quantifier la connerie avec exactitude.
Le con ne se rend pas compte de son état mais il est d’une susceptibilité sourcilleuse et se croit le plus malin au moment même où il tombe dans le piège qu’on lui a tendu.
Être traité de con par un autre con ne prouve pas que vous n’en soyez pas un.
La fréquentation des cons, loin d’être débilitante, réveille souvent votre vigilance, en attirant l’attention sur le danger permanent qui vous menace.
Si quelqu’un vous dit « je suis peut-être un con, mais… », ne lui laissez jamais le bénéfice du doute.
Il faut rassurer le con en permanence pour lui donner une confiance absolue en son infaillibilité.
La connerie vous étonne quelquefois, mais ne vous déçoit jamais.
La seule façon de faire oublier votre dernière connerie, c’est d’en faire une plus grosse dans les plus brefs délais.
Avoir l’air d’un con ne prouve pas qu’on n’en soit pas un. Ni le contraire.
Sous tous les régimes, on a pu constater chez les « décideurs » une tendance naturelle à désigner un con dès qu’il y a un poste à pourvoir. Le con est si émerveillé par a chance que vous lui offrez que vous pouvez compter sur son parfait dévouement.