Rien n’incite davantage les politiques à dire ou à faire une connerie que le silence stupéfait suivant celle qu’ils viennent de commettre. Ils s’imaginent que ce silence est la marque d’une admiration coite et ils s’empressent de récidiver.
Il y a fort longtemps, un ami de mon grand-père avait l’habitude de dire qua d il lisait dans son journal quelque chose qui le choquait : « Eh bé… quand même, il faut que le Bon Dieu soye puissant pour faire des cons pareils. »
En 1923, un certain Mathieu, élève de l’Ecole Normale Supérieure, créa le Congrès ouvrier national, dont le signe attirait les regards. Ses affiches proclamaient : « Votez utile, votez pour le CON. » C’est, à ma connaissance, le seul homme politique qui ait commencé sa carrière par un aveu d’une telle à reculons.
Prenez 100 individus normalement constitués, parquez-les dans un champ au bord d’une rivière à truites et donnez-leur un bol de soupe, matin et soir. Au bout d’un mois, face aux cobayes squelettiques, il y aura toujours un imbécile pour affirmer qu’habiter au bord d’une rivière à truites fait maigrir.
Donnez une once d’autorité à un individu intelligent, il en use, donnez-là à un imbécile et il en abuse.
Si un repas réunit cinq personnes intelligentes et un imbécile, la discussion tombe toujours au niveau de l’imbécile.
Ce n’est pas parce que quelqu’un est malhonnête ou idiot qu’on est obligé de le lui dire en face, d’autant qu’il le sait fort bien et que cela ne lui apprendra rien.
J’ai acquis avec le temps la certitude que l’âge n’est pas une référence : les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps.
J’ai acquis avec le temps la certitude que l’âge n’est pas une référence : les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps.