L’un des points du débat sur les retraites concerne la fameuse « clause du grand-père », qui permet de retarder l’application de la réforme aux générations futures. Un salarié, inquiet pour son avenir dans la perspective de sa retraite, a assassiné son grand-père pour pouvoir bénéficier, pensait-il, de la « clause de l’arrière-grand-père », qui avait fait une meilleure carrière. Selon son avocat, il pensait ainsi retarder encore plus le moment de l’application du nouveau régime de retraite. « Je pensais bien faire, ça paraissait logique », a confié le meurtrier, qui a regretté son geste : « En prison, les trimestres ne comptent pas et on ne cotise pas. Finalement, ma future pension sera encore plus maigre que je ne pensais. Je suis dégoûté… »