Moins d’une semaine après avoir annoncé que les postes de 30 % des employés administratifs pourraient être avantageusement remplacés par une intelligence artificielle, le patron d’IBM vient d’être lui-même licencié pour être remplacé par une intelligence artificielle.
« Tout le monde sait que la plupart des patrons des entreprises technologiques ne servent à rien ; si on les enlève, cela n’empêche pas l’entreprise de fonctionner, voire même mieux s’ils ne sont pas là. Et ne parlons pas des économies de salaires, car beaucoup se gavent à un point que vous ne soupçonnez pas », résume Jerry Lilai-Ouice, analyste du cabinet de conseil Meyeur Sainou Lémaiyeur et professeur émérite de management déstructuré à l’université de San Balek.
« En matière de prise de décision, une IA sera de toute façon toujours plus efficace qu’un patron, car elle se basera sur la synthèse de millions de livres de management et de présentations Powerpoint qu’elle aura ingurgité, et tout ça pour pas un rond », poursuit l’expert.
À terme, l’objectif est également de remplacer les patrons de filiales. « Eux, c’est encore pire, car ils n’ont aucun pouvoir de décision, nous avons même vu des exemples d’entreprises où le salaire du patron est comptablement classé dans la catégorie « plantes vertes », c’est dire l’ampleur du problème », assure Jerry Lilai-Ouice.
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