L’application Yukon est devenue un réel succès. Basée sur le même principe que l’application Yuka, qui scanne le contenu des aliments, Yukon permet, avec un simple scan du visage interfacé avec les réseaux sociaux, de savoir si un interlocuteur est complètement con ou si le risque est simplement modéré.
« Le risque n’est jamais nul », confie Rodolfo Restgump, le créateur de l’application, « car chacun a toujours un fond de connerie qui ne demande qu’à se réveiller. » Concrètement, après avoir scanné un visage et analysé les posts sur les réseaux sociaux, l’application fournit un score sur 100 : « Plus on s’approche de 100, plus la connerie est totale et durable, et nous proposons, comme pour l’application Yuka, quatre niveaux : mauvais, médiocre, bon et excellent, sauf que nous avons bien sûr inversé la signification des qualificatifs par rapport aux scores des produits alimentaires, et nous avons été contraints de rajouter, avec l’expérience et les différents tests en situation réelle, une autre catégorie, celle des complètements cons irrécupérables », poursuit Rodolfo Restgump.
L’application fournit également une liste d’additifs à privilégier pour que les individus deviennent moins cons et améliorent leur score à la baisse : « Souvent, pour améliorer considérablement un mauvais score, il suffit d’une dose d’esprit critique, d’une pincée de prise de recul, d’une injection de livres à lire, d’une déconnexion des réseaux sociaux et d’un soupçon d’intelligence, si possible pas artificielle », résume Rodolfo Restgump, qui précise que certaines catégories d’individus et certains métiers sont surreprésentés dans cette dernière catégorie, sans toutefois préciser lesquelles. Mais, comme on dit, le lecteur aura identifié lui-même lesquelles…