Exclusif : les directeurs marketing sont tous dopés !

Les équipes de la rédaction de Laberration, harassées pour avoir travaillé sur le terrain durant plusieurs mois, sont enfin en mesure de révéler l’incroyable : les directeurs marketing/communication des sociétés high-tech sont tous dopés. Nous nous sommes procuré le rapport ultra-secret-confidentiel publié par le THWHWI (Tired HardWorkers Health Welfare Institute), l’Institut américain pour la santé mentale des gros travailleurs connectés fatigués.

L’enquête a été déclenchée après qu’on eut constaté des coïncidences troublantes : la plupart des directeurs marketing/communication affirment, dans les communiqués et les plaquettes commerciales qu’ils diffusent, qu’ils sont « très fiers, très heureux extrêmement satisfaits », bref « very excited », i1s voient des « huge opportunities » partout. « Ces manifestations ressemblent fort à des phénomènes hallucinatoires et à des troubles liés à l‘absorption de substances dont I’origine me semble douteuse », explique le docteur Jabuse, spécialiste mondial du sujet. Notre enquête permet de révéler la nature de cette substance : le tétra-ion hydrogène à contraction pupillaire bilatérale épyphysique génotypique dystrophico-iléo-cæcale.

« Cette substance, plus connue sous le nom de VCDLB (“vas-y, c’est de la bonne”) est pourtant prohibée », rappelle un porte-parole du ministère de la Santé mentale. Il n’empêche : les filières d’approvisionnement, dont l’origine se situe aux États-Unis, alimentent chaque jour l’Europe. Cette substance se présente sous la forme d’une poudre blanche, très fine, qui peut soit s’inhaler, soit se fumer, lorsqu’elle est sous une forme brute. De nombreuses traces de ce produit ont été trouvées sous la moquette des services marketing de certaines entreprises américaines de haute technologie, notamment chez les grands éditeurs de logiciels.

« Nous ne pouvons enrayer le phénomène », précise le commissaire Toifécommchétoi, chargé de la lutte (finale) contre ce que d’aucuns qualifient de drogue. L’état euphorique que provoque le tétra-ion … etc. est susceptible d’entraîner des dégâts irréversibles dans le cerveau. « Cela provoque une perte du sens du réel, mais on nous oblige à en prendre toutes les fins de trimestre pour remplir nos objectifs », témoigne un responsable marketing qui souhaite devenir éleveur de blaireaux dans le Périgord pour échapper à l’enfer…

Image par jorono de Pixabay