J’ai reçu de la part d’un éditeur de logiciels via e-mailing une amusante publicité qui m’explique comment remonter « la cote du département informatique ». Bon déjà, nous voilà rabaissés à un simple « département informatique », alors que nous valons quand même mieux…
Le docte éditeur (les collaborateurs de Numara Software ne m’en voudront pas de ne pas le nommer) décrit très bien notre métier : « Ce n’est un secret pour personne, les requêtes adressées au département informatique ne cessent d’augmenter et le travail qu’il assure semble passer inaperçu. Vous devez gérer une très grande diversité de processus, d’outils et de solutions pour surveiller et gérer les biens et les services informatiques. Outre ce véritable chaos de fournisseurs et de processus à gérer, vous devez également respecter le budget et offrir le meilleur service client possible. Une réalité familière et un défi impossible ? Oubliez un moment le chaos et découvrez comment transformer l’impossible en possible avec Numara Cloud.
Remontez la cote du département informatique en mettant en place une seule interface panoramique pour toutes les exigences en matière de gestion des services et des actifs. Votre budget sera plus équilibré et vos utilisateurs plus heureux. » Hé ben, quel programme ! Ça, c’est du marketing vendeur ! Et quelle perspicacité ! Les « requêtes » qui augmentent ? Bien vu, nos clients internes n’arrêtent jamais, même si on place à l’entrée de la DSI un panneau indiquant que pour toutes les « requêtes », il faut parler dans l’hygiaphone….
Notre travail « semble passer inaperçu » ? Je ne mettrais pas de nuance, il passe vraiment inaperçu ! Gérer un « chaos de fournisseurs » et de processus ? Ce n’est rien de le dire… Toutefois, cette publicité présente quelques allures mensongères : on ne peut jamais oublier le chaos (sauf si l’on fume des substances illicites et encore, gare au retour à la réalité) et il n’est pas possible de « rendre les utilisateurs plus heureux »… Même avec des substances illicites. Il s’en trouvera toujours (au moins) un pour nous casser les pieds…