Les chasseurs de têtes réclament l’égalité de traitement avec les chasseurs de gibiers

Le métier de chasseur de têtes est-il devenu dangereux ? Certainement, affirme Benjy Varaud, célèbre chasseur de têtes du cabinet JEL-MELON & Associates, affilié au non moins célèbre réseau international DUCON (Digital Unified Competences Operational Network) : « Avec la crise, tout le monde est devenu nerveux : les candidats parce qu’ils ont du mal à se caser, les recruteurs parce qu’ils veulent tout, tout de suite. Nous réclamons donc le droit d’être armés pour pouvoir nous défendre. Les chasseurs de gibiers sont armés, nous aussi nous chassons du gibier pour le compte de nos clients, je ne vois aucune différence. »

Les cas d’agressions de chasseurs de têtes ne sont pas rares : selon une étude du CONAR (Center of New Advanced Research), 23,7854 % ont déjà été victimes de chocs contre un CV en béton, 13,6754 % de motivations trop affutées et 10,654 % de coups tordus de la part de leurs clients DRH.

Et c’est un phénomène mondial. A tel point qu’il est même envisagé une fusion entre la NRA (National Recruiters Association) et la NRA (National Rifle Association). « Nos associations portent le même nom, ce n’est pas un hasard, c’est le sens de l’histoire », affirme Benjy Varaud.

Image par Daniela Jakob de Pixabay