Opex, Capex, etc.. : tous les concepts budgétaires à connaître

On connaît tous les sigles Capex et Opex, qui désignent la nature des dépenses que l’on gère : fonctionnement ou investissement. Mais, au-delà de ces deux standards, il en existe d’autres, tout aussi utiles, qui viennent d’être publiés par le professeur Mike Hiavel, du CONAR (Center Of New Advanced Research) de l’université du Nebraska-C. La rédaction de Laberration vous en fait profiter, en exclusivité mondiale.

Amex (Advanced Management of Expenditures) : ce sont les dépenses qui sont tellement détaillées qu’on peut toujours accorder crédit à ceux qui les gèrent.

Bultex (Bullshit Technology Expenditures) : ce sont les dépenses qui ne servent à rien, mais qui ont un côté pratique : elles constituent un matelas budgétaire, au cas où certains projets, mis en sommeil, se réveilleraient et auraient besoin d’un financement.

Cedex (Core Enterprise Digital Expenditures) : ce sont les dépenses liées à la transformation numérique, associées à des facteurs clés de succès et des enveloppes budgétaires.

Cetonex (Change Empowerment To New Expenditures) : ce sont les dépenses liées à la gestion du changement. Les utilisateurs s’attachent beaucoup à leurs applications, au point de vivre une véritable histoire d’amour avec les interfaces. Des budgets sont nécessaires pour les en détacher sans que cela ne crée un drame passionnel.

Contrex (Conveniently Technology Reusable Expenditures) : ce sont les dépenses affectées à la réutilisation d’éléments du système d’information. Souvent, lorsqu’un projet tombe à l’eau, des composants peuvent encore servir, de manière à amaigrir les budgets de développement.

Duplex (Downloaded User Profile Limited Expenditures) : ce sont les dépenses utilisées pour créer un second étage de sécurité, afin d’éviter de se faire voler les données personnelles des utilisateurs. Les plus inquiets peuvent créer une procédure d’escalade supplémentaire.

Fervex (Furious Extortion Really Venal Expenditures) : ce sont les dépenses consacrées à payer les conséquences des audits logiciels réalisés par les éditeurs, qui donnent souvent très mal à la tête aux DSI.

Grofilex (Gross Features In Legacy Expenditures) : ce sont les dépenses qui servent à rénover les anciennes applications pour en conserver les principales fonctionnalités. Intégrées dans les volets budgétaires, elles sont par exemple utilisées pour financer des portails ou rénover des fenêtres de maintenance.

Index (Innovative New Digital Expenditures) : ce sont les dépenses dédiées à l’innovation. Hélas, dans la réalité, la mise à l’index est plutôt mauvais signe.

Latex (Low Advanced Technology Expenditures) : ce sont les dépenses consacrées aux technologies matures, voire très anciennes, mais qui trouvent encore leur utilité et qu’il convient de préserver. Ces dépenses servent aussi à éviter les frottements entre les silos organisationnels et à gérer l’élasticité de la demande des utilisateurs.

Sex (Software Expenditures) : à ne jamais écrire en abrégé dans un reporting budgétaire, ce sont les dépenses dédiées à l’achat de belles interfaces, de fonctionnalités plantureuses, de solutions de BI proposant des courbes avantageuses ou d’accessoires pour améliorer les interfaces hommes-machines et faire vibrer les utilisateurs.

Solex (Software Obviously Limited Expenditures) : ce sont les dépenses destinées à couvrir les coûts relatifs à des applications dont on a manifestement sous-estimé les capacités. Inutile de dire que, face à ce genre d’applications, les utilisateurs sont loin d’être transportés d’enthousiasme.

Texmex (Tyrannic Experiment Management Expenditures) : ce sont les dépenses qu’il faut consacrer à fouetter les collaborateurs qui n’avancent pas assez vite. Le principe est de pimenter la vie quotidienne au bureau.

Tipex (Transparent Information Processing Expenditures) : ce sont les dépenses qui ne souffrent aucune contestation, tant leur processus de gestion et d’affectation est transparent. Aucune erreur ne peut donc être commise.