Redécouvrons les grands penseurs chinois du management

Les théories du management d’aujourd’hui sont largement issues des idées déjà émises par de grands penseurs et philosophico-intellectuels chinois qui, depuis des millénaires, nous inspirent. On les connaît mal, pourtant leurs principes peuvent être utilisés au quotidien par tous les managers.

  • YaKi Lâ Tzou (Vème siècle avant l’invention de la Responsabilité Sociale et Environnementale) : il a anticipé le phénomène de la complexité des organisations et la nécessité de réaliser régulièrement des audits de CODES (Comment Obligatoirement Dénombrer les Éléments Surnuméraires).
  • San Un Tzou (V-1ème siècle avant l’invention du code des marchés publics) : émigré, il résidait à Bakou, capitale de l’actuel Azerbaïdjan. Ruiné suite à un revers de fortune, il est le théoricien de l’innovation par la débrouillardise. Son crédo : « Faire plus avec moins. » Ses descendants ont tous fait fortune dans l’offshore.
  • Tchâo Légâ (3-Vème siècle avant l’invention de la touche Delete sur les claviers ordinateurs de la DRH) : c’est le théoricien de la gestion des incompétences, il a conçu le principe du virage stratégique de dégraissage des ressources humaines. Ses descendants ont tous été DRH (Directeur du Réalignement Humain).
  • Huil Tâ Chen (IIVIème siècle avant l’invention du Vélib) : infatigable voyageur sur une bicyclette de fortune, il a parcouru toute la Chine et popularisé les principes de base des négociations difficiles avec les syndicats. Il est aussi à l’origine du concept de vélocité, appliqué depuis aux systèmes d’information.
  • Lâo Tzu (VVVème siècle avant l’invention de l’ascenseur) : il est le précurseur de la gouvernance, en prenant davantage de hauteur. Il habitait le même immeuble que Lâo Tzou, qui avait des fonctions plus opérationnelles.
  • Ott Tê Tong (VIème siècle avant l’invention de la semelle) : il a insisté sur l’importance de garder les pieds sur terre en toutes circonstances. Ses descendants se sont spécialisés dans le vol en espadrille.
  • Soû Ten Tzion (VXIème siècle avant l’invention du bouton On/Off de Windows) : très connu dans sa province du Klimakistan, il a élaboré le célèbre principe selon lequel un système, technique ou organisationnel, doit toujours rester sous tension pour fonctionner. Ses descendants sont devenus négociateurs en plans sociaux.
  • Tââ Gâdâ Tzoin (IVème siècle avant l’invention des lancements de produits IT en fanfare) : il a introduit la dérision dans les organisations. Il l’estimait indispensable pour fluidifier les relations entre les individus. Ses descendants sont devenus dirigeants d’entreprises ou clowns, certains ayant cumulé les deux fonctions et intégré le CAC 40.
  • Tââp Hadbôl (VIème siècle avant l’invention des clauses contractuelles) : il a géré beaucoup de projets et, comme il a échoué dans 90 % des cas, il a inventé le célèbre principe « Tââp Hadbol » qui explique pourquoi l’échec des projets est souvent inexplicable. Il a également théorisé de façon mathématique pourquoi il fallait toujours éviter de passer sous une échelle hiérarchique.
  • San Tzu Tzou (VXème siècle avant l’invention de la machine à trier les données) : il a été précurseur en matière d’architecture après avoir constaté que « quand c’est rangé, c’est moins dérangé. » Ses descendants sont devenus Data Scientists pour données non structurées.
  • Koûp Tê Koû (IXVème siècle avant l’invention du contrôle de gestion) : célèbre cul-de-jatte, il a été marqué par son infirmité au point de voir le monde en réduction. Ses descendants, eux aussi marqués par une infirmité héréditaire dans une partie du cerveau, sont tous devenus contrôleurs de gestion.
  • Yââp Haksa (IVXème siècle avant l’invention de l’avenant) : théoricien des écosystèmes, il a passé toute sa vie à étudier les relations entre les parties prenantes de centaines de communautés. Il a fini interné dans un hôpital psychiatrique suite à un surmenage brutal…
  • Yâ Pluka (IIVème siècle avant l’invention des progiciels intégrés) : leader charismatique, il savait entraîner ses troupes même pour les missions les plus difficiles, voire impossibles. Il est à l’origine d’un principe de management devenu universel, le « Yakafocon », enseigné dans les meilleures écoles de commerce du monde entier, avec sa variante, adaptée pour galvaniser les foules de collaborateurs impatients de travailler plus pour gagner plus que moins : l’ERP (En Route les Potes). Ses descendants sont tous devenus consultants en stratégie et en gouvernance.

Image par naturepost de Pixabay