Cela n’aurait jamais dû arriver, mais, suite à un bug dans un logiciel d’automatisation de tri de CV, un ex-dictateur a été embauché au poste de Chief Happiness Officer dans un groupe industriel. Alonso Balmasquez, qui a présidé pendant plus de dix ans aux destinées du Toufoulkan, un petit pays d’Amérique centrale, vient ainsi de débuter une nouvelle vie, après avoir été renversé par un coup d’Etat.
« Il sait entraîner les foules de collaborateurs vers un objectif précis, cette soft skill s’avère très précieuse », se justifie la DRH de l’entreprise qui l’a embauché, mais qui tient à rester anonyme. « Ce genre de profil est très recherché, nous ne souhaitons pas le voir partir à la concurrence », ajoute-t-on dans le groupe industriel.
Les premiers résultats sont déjà au rendez-vous : les questionnaires de satisfaction des salariés révèlent que 99,99 % d’entre eux sont contents de leur sort. « De toute façon, ceux qui ne sont pas contents sont virés », reconnaît la DRH du groupe industriel, qui vient d’intégrer le top 5 des « entreprises-où-il-fait-bon-vivre-sinon-t’es-viré. »
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