Un train d’enfer

On entend souvent dire que les DSI sont désorientés, qu’ils ne savent pas ce qui les attend et qu’ils ont du mal à définir leur roadmap. Cette époque est désormais révolue !

A force d’entendre mes confrères geindre, se lamenter et douter de leur avenir, je me suis mis à l’ouvrage pour concocter un plan qui sera très utile à ceux qui se sentent un peu perdus dans leur organisation. J’attire toutefois votre attention sur les spécificités de certaines stations :

Picplus : prenez garde aux représentants des métiers, très habiles à vous faire les poches pour financer leurs projets.

Rue des Boulets : en principe, on ne s’y arrête pas, trop de SDF (Super couloirs.

Pont-Neuf ça vient de sortir : on peut s’y arrêter occasionnellement pour admirer des voyageurs équipés des toutes dernières technos. Mais que vous ne pourrez jamais vous payer…

Port Budget Royal : la station n’est pas desservie en période de froid budgétaire ou de surchauffe financière.

Buttes ton Dégé : à n’utiliser qu’en cas d’urgence, c’est un repaire de voyous. Pensez à bien repérer la sortie de secours.

Porte de Pantin : ne jamais demander son chemin numérique à un CDO.

Bonne Nouvelle : cette station est en travaux pour une durée indéterminée.

Grands boulevards du digital : attention à ne pas se tromper de sortie.

Rue de la Pompe à fric : prenez garde aux quémandeurs qui vous demanderont quelques millions « juste pour rester dignes ».

Techno Circus : à emprunter si vous vous rendez à un événement fournisseur ou à un salon.

Père Lachaise : accessible uniquement avec un aller simple.

Victor Hugo Budgets Misérables : station, hélas, très fréquentée.