Cela faisait plusieurs années que le groupe Broken Arms, spécialisé dans les services aux entreprises, figurait en de tous les classements du célèbre palmarès « Worst Place to Work », qui désigne les entreprises où il ne fait pas bon travailler. Le directeur général du groupe, Adolfo Gustopinauché, a finalement annoncé la mise en faillite de l’entreprise. Lors de cette annonce, il était seul, car tous les salariés avaient déjà démissionné, de sorte que l’entreprise n’avait plus aucune raison de continuer.
Très ému, le directeur général, surnommé en interne « Harcelator » tant il cumulait les procès pour harcèlement sexuel et moral, a néanmoins précisé qu’il continuerait en tant qu’autoentrepreneur. « Pour maintenir la mémoire de nos fondateurs, à qui je pense tous les jours et à qui j’espère témoigner mon affection lorsqu’ils sortiront de prison après avoir purgé leur peine pour détournement de fonds et multiples infractions à la législation sur le droit du travail. » Il espère également gagner en tranquillité avec le statut d’auto-entrepreneur : « Ces connards de salariés arrêteront enfin de m’emmerder… », se réjouit-il.