Presse qui peut !

Un ami journaliste (Hé bien oui, il m’arrive d’avoir de mauvaises fréquentations) m’a transmis une information intéressante sur le monde de la presse et ses pratiques. Je m’empresse de le préciser : cela ne concerne pas la France mais les autres pays. Le mail reçu est signé par un responsable des relations publiques britannique, agissant pour le compte d’un grand constructeur informatique (allez, je balance : c’est un japonais) et dit ceci : « Nous vous prions d’accepter toutes nos excuses pour le mail que nous vous avons adressé hier, et dans lequel nous vous proposions de recevoir un disque dur externe en échange d’une insertion dans vos colonnes. Il s’avère que cette proposition est courante et même d’usage dans certains pays mais ce n’est absolument pas le cas en France. Nous sommes sincèrement désolés si nous avons pu involontairement vous froisser ou vous heurter, et nous espérons que cela ne sera d’aucune conséquence sur vos relations avec ce constructeur. Veuillez accepter une nouvelle fois toutes nos excuses pour cette malencontreuse proposition. »

N’en jetez plus ! Quelques lignes de plus et ce responsable des relations publiques se faisait Hara Kiri. Ou se jetait par la fenêtre sans avoir eu le temps de nous souhaitez une « bonne journée » avec ses « sincères salutations ». Un bel aveu que ce texte : moi qui faisait confiance presque aveugle aux articles de presse pour orienter mes choix en matière d’équipement des postes de travail, me voilà fort déçu… On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré ?

Moi, je veux bien tenter l’expérience avec mes fournisseurs favoris : « Donnez-moi gratuitement 3 000 disques durs externes et, en échange, je vous promet d’en équiper mes utilisateurs », qui me seront éternellement reconnaissants. Mon fournisseur peut être certain que je tiendrai parole : que ferais-je donc de ses 3 000 disques durs externes ? Cela dit, j’ai quand même un motif de satisfaction : celui de voir que la presse professionnelle française ne tombe pas dans des pratiques vulgairement commerciales qui sont apparemment « d’usage » dans d’autres pays européens. Jusqu’à preuve du contraire…