La croissance de l’augmentation de l’accélération du marché va encore progresser à la hausse

Dans sa dernière étude de marché publiée la semaine dernière, Jim O’Connars, analyste-gourou du célèbre cabinet d’études Sénou-Lémaiyeur, est formel : « La technologie se technologise et c’est, je crois, une tendance lourde actuellement. En outre, et c’est un point sur lequel je voudrais insister, dans la mesure où Internet s’internétise, forcément l’e-commerce se commercialise, le big data se bigdata-ise et le Web 2.0 se webdeuxpointzérotise. C’est, de façon formelle, ce que démontrent nos études de marché. Regardez-moi cette belle courbe, qu’elle est belle ! On n’a même plus de place en haut de la feuille pour prolonger la tendance… Ce serait dommage de vous en priver ! »

Une progression progressive de 45,7859% et quelques !

D’après la remarquable et volumineuse étude de trois pages moins le quart, accessible pour la modique somme de 37 261 dollars et 4 cents, et intitulée « T’en veux de la croissance ? » (« Do you ant growth, baby ? »), Jim O’Connars démontre avec sa formule magique que le marché des technologies de l’information va progresser de 45,78596 % en 2013, en moyenne trimestrio-annuelle, bien sûr. Avec 46 715,0002 milliards d’euros et vingt-cinq centimes (hors taxes) prévus en 2025. « C’est pas mal hein, tout ce pognon qui ira dans la poche des fournisseurs ! », se réjouit Jim O’Connars, qui s’est resservi un petit verre pour l’occasion. Les camemberts (bien coulants) produits par le célèbre cabinet (que l’on peut trouver au fond du couloir à gauche) montrent parfaitement la fluidité du marché, avec des fournisseurs leaders.

Le célèbre cabinet d’études américain a construit un outil méthodologique pertinent baptisé 1e parallélépipède-hexagonalo-tordu. « Chacun aura sa part de marché », révèle l’étude analytico-concurrentielle benchmarquée magique. Le principe consiste à positionner les fournisseurs sur huit axes à la fois. Résultat : « On n’y voit plus rien sur les graphiques, mais on en vend beaucoup », admet l’analyste vedette du cabinet. Tous les fournisseurs du marché sont d’ailleurs positionnés en haut à droite de la figure : « C’est la meilleure place pour avoir une bonne vue sur le marché », souligne Jim O’Connars. Celui-ci a bien sûr prévu d’éclairer les DSI sur les stratégies à suivre : « Nous avons un service de consulting haut de gamme très étoffé (un stagiaire à temps partiel) et nous sommes très focus sur ce que nous conseillons à nos clients pour augmenter leur chiffre d’affaires : qu’ils se démerdent ! ». En voilà un conseil qui n’a pas de prix.