Il voulait tirer profit de ses échecs, mais personne n’a voulu les lui racheter

Dans le Groupe Moudelab & Flouze Industrie, Bertrand Tanplan, manager intermédiaire au service marketing, était réputé pour collectionner les échecs. Responsable de la stratégie de génération de leads, toutes les tentatives pour rendre les processus plus performants se sont soldées par des échecs. D’abord, il a produit des contenus bas de gamme qui n’intéressaient personne : « J’ai pris les prestataires les moins chers en croyant bien faire… », se justifie Bertrand Tanplan, qui suivait l’exemple de ses confrères marketeurs. »

Ensuite, il avait investi dans les réseaux sociaux mais personne ne l’avait remarqué : « Je ne savais pas que Twitter n’était qu’une poubelle peuplée de gens qui n’ont rien à dire et qui veulent quand même le faire savoir. » Il avait, enfin, multiplié les envois de newsletters, mais avec un fichier de prospects complètement pourri, racheté à un média spécialisé qui lui avait vanté la qualité exceptionnelle de son produit.

« Toutes mes tentatives se sont soldées par des échecs, mais l’idée de solder mes échecs m’était insupportable, je voulais, au contraire, en tirer un bon prix car j’ai lu dans un ouvrage de développement personnel qu’il faut toujours tirer profit de ses échecs », confie-t-il.

Hélas, personne n’a voulu lui racheter ! « Même ça, je l’ai raté ! », se désole Bertrand Tanplan, qui envisage de se reconvertir dans un métier de commercial ou de l’immobilier, où il espère que sa compétence sera reconnue à sa juste valeur.

Image par Gerd Altmann de Pixabay